Moins d'une semaine après la liquidation du terroriste Mohammed Merah, nous sommes les témoins de ce qu'il faut bien désigner comme un vaste déballage qui varie de l'indécence à la niaiserie, et parfois les deux en même temps. Pas un jour ne passe sans que l'on nous présente un nouveau personnage dans l'entourage de l'assassin. Comme dans le jeu des sept familles, si vous avez le frère je vous donne la mère, en revanche si vous ne connaissez pas le père je peux vous présenter son oncle, et s'il vous manque la belle-sœur je vous l'échange contre le cousin d'Algérie. Ce voyeurisme malsain à la petite semaine de journalistes renifleurs nous écarte consciemment ou inconsciemment des véritables questions.
Peu nous importe où sera inhumé ce monstre, en Algérie ou en France ou ailleurs, peu nous chaut de savoir si son père veut attaquer le Raid en justice ou si sa tombe sera fleurie chaque semaine ou si on y lira des versets du Coran. La seule véritable interrogation, et je dirai même la seule crainte est l'existence réelle ou potentielle d'autres islamistes radicaux en France, leur degré de motivation, de préparation, d'armement, et les réseaux qui les soutiennent sur le plan moral et logistique. L'analyse et le diagnostic des causes d'une maladie ne suffisent pas à l'éradiquer. Mettre en avant la biographie du tueur, la famille déchirée, la pratique religieuse de son frère font partie d'un déni que nous connaissons bien en France, à propos d'autres événements de son histoire. Les exemples en sont nombreux, mais si je les citais on m'accuserait de faire encore de l'amalgame, alors restons monogame, en rappelant juste quand même pour les puristes que selon le dictionnaire Domergue de 1785, le mot amalgame vient de l'arabe "al-madjmaa", qui signifie la fusion. Simple coïncidence ou point de détail. Sans faire de fusion, il existe en France un négationnisme de l'islamisme radical comme danger existentiel. Lorsque cet islamisme meurtrier met à feu et à sang l'Algérie et touche la France, il trouve son sens dans la colonisation. Quand il atteint l'Amérique, il s'expliquait par l'impérialisme ou le capitalisme. Quand il s'attaque à Israël, c'est bien sûr à cause des implantations. Il est temps de mettre fin à ce mélange de pénitence et de culpabilité qui mène à la haine de soi et au négationnisme. L'horreur des crimes de Toulouse ne doit pas nous conduire à une misérable pleurnicherie mais à nous redresser pour combattre et écraser la bête immonde.
Peu nous importe où sera inhumé ce monstre, en Algérie ou en France ou ailleurs, peu nous chaut de savoir si son père veut attaquer le Raid en justice ou si sa tombe sera fleurie chaque semaine ou si on y lira des versets du Coran. La seule véritable interrogation, et je dirai même la seule crainte est l'existence réelle ou potentielle d'autres islamistes radicaux en France, leur degré de motivation, de préparation, d'armement, et les réseaux qui les soutiennent sur le plan moral et logistique. L'analyse et le diagnostic des causes d'une maladie ne suffisent pas à l'éradiquer. Mettre en avant la biographie du tueur, la famille déchirée, la pratique religieuse de son frère font partie d'un déni que nous connaissons bien en France, à propos d'autres événements de son histoire. Les exemples en sont nombreux, mais si je les citais on m'accuserait de faire encore de l'amalgame, alors restons monogame, en rappelant juste quand même pour les puristes que selon le dictionnaire Domergue de 1785, le mot amalgame vient de l'arabe "al-madjmaa", qui signifie la fusion. Simple coïncidence ou point de détail. Sans faire de fusion, il existe en France un négationnisme de l'islamisme radical comme danger existentiel. Lorsque cet islamisme meurtrier met à feu et à sang l'Algérie et touche la France, il trouve son sens dans la colonisation. Quand il atteint l'Amérique, il s'expliquait par l'impérialisme ou le capitalisme. Quand il s'attaque à Israël, c'est bien sûr à cause des implantations. Il est temps de mettre fin à ce mélange de pénitence et de culpabilité qui mène à la haine de soi et au négationnisme. L'horreur des crimes de Toulouse ne doit pas nous conduire à une misérable pleurnicherie mais à nous redresser pour combattre et écraser la bête immonde.
Michaël Bar-Zvi Vav be nissan 5772
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