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La déontologie française selon le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel - CSA

On ne le répétera jamais assez, l’information en France, et notamment sur France 2, est d’une éthique, d’une morale irréprochable. C’est le  Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) qui l’affirme. Ou presque. Verdict  (1) de celui-ci : le magazine « Un œil sur la planète » dont le sujet était « Un Etat palestinien est-il encore possible? » diffusé en octobre 2011 et « mis en cause par le Conseil représentatif des institutions juives de France, a respecté  les "règles déontologiques" ».

Point barre !

Analyse librement reproductible si accompagnée de la mention de l’url suivante : http://victor-perez.blogspot.com/2012/01/la-deontologie-francaise-selon-le.html 

D’autres articles ici : http://victor-perez.blogspot.com 

Victor PEREZ


France Télévisions et le CSA

Aussitôt, France Télévisions a affirmé dans un communiqué que le CSA, saisi par plusieurs organisations et associations, a estimé que « le travail des équipes du magazine de France 2, qui a fait l'objet d'accusations de partialité, a respecté la diversité des points de vue avec un propos non entaché de partialité et qu'il est respectueux des règles déontologiques ».


La direction de France Télévisions en a pris donc acte et se félicite que « le professionnalisme des journalistes d'Un Œil sur la planète soit reconnu ».

Tout est donc bien, et ceux qui se sont plaints du ton de ce magazine et de la vision des ‘’journalistes’’ anti-israélienne sont renvoyés à l’étude de la déontologie du métier que se charge de ‘’faire appliquer’’ le CSA.

C’est ainsi, que celui-ci n’a pas remarqué, entre autre choses, que ce magazine reprend à son compte un document qui mettait en cause l’armée israélienne, et assurait que des soldats ‘’tiraient à vue’’ sur des agriculteurs palestiniens désarmés. Accusation soutenue par aucune preuve mais par l’association L’international Solidarity Movement (ISM) experte en propagande antisémite.

Le CSA et les ONG

Une ONG palestinienne proche du Hamas affichant sur sa page d’accueil son militantisme « pour la fin de l’occupation sioniste en Palestine ». Une militance qui, par exemple, dans un article du 18 juillet 2011 intitulé  « Etat juif signifie racisme juif, fascisme juif et même nazisme juif  » (2), exclut le droit des Juifs à constituer un état car « (…) en obtenant la reconnaissance palestinienne d'Israël comme Etat juif, Israël (…) décapiterait le droit suprême au retour pour des millions de réfugiés palestiniens ».

Un article que n’ont probablement pas lu les rédacteurs du magazine !

C’est ainsi, encore, que le CSA ne s’était pas souvenu que dans une précédente émission de ce magazine diffusée en 2004 Thierry Thuillier avait prétendu, déjà, que « trois enfants palestiniens avaient été tués au check-point de Kalandia par des soldats israéliens », pour avoir seulement secoué une clôture. Accusation sans aucun fondement évidemment hormis l’affirmation vague, là encore, d’une association israélienne d’extrême gauche.

Il va de soi, en conséquence, que le CSA n’a jamais obligé la rédaction de France 2 à accorder un droit de réponse à ses contradicteurs, ni à corriger à l’antenne ces deux graves accusations qui font passer, auprès de millions d’individus, les Israéliens pour des brutes sanguinaires. Quelques courriers confidentiels ont suffi pour que la déontologie ne soit pas, à ses yeux, bafouée.

Le CSA et Philippe Karsenty

Le CSA qui, également, n’a jamais condamné cette rédaction pour avoir oublié d’informer ses téléspectateurs quant à la perte de son procès en appel face à Philippe Karsenty. Une plainte en diffamation pour avoir accusé Charles Enderlin d’avoir commis en septembre 2000 un reportage bidonné, donc peu respectueux de la déontologie, confirmant, là encore, la ‘’soldatesque barbare’’ israélienne à l’encontre d’un enfant innocent réfugié dans les bras de son père.

Un reportage plus que contesté qui, cependant, n’a pas contraint le CSA à constituer une commission d’enquête indépendante afin de séparer le bon grain de l’ivraie. L’information de la propagande. Une commission qui s’imposera dès le quatorze février prochain, lors du verdict de la Cour de Cassation qui s’apprête, selon toutes vraisemblances, à confirmer le verdict de laCour d’Appel.

Victor PEREZ ©


Liens :



Une confirmation qui mettra très à mal, alors, le « professionnalisme » de Charles Enderlin, de la rédaction de France 2, de France Télévisions qui n’a, à ce jour, toujours pas mis en place la commission d’enquête décidée alors avec le Crif, et celui du CSA qui couvre toutes les désinformations commises à l’encontre de l’état juif.

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