Le député Yoni Chetboun a initié un débat dans le cadre de la commission parlementaire de l'Alyah et de l’intégration concernant la durée du service militaire des nouveaux immigrants. Ce débat s’est déroulé Mercredi 05.03.14 à la Knesset.
Le principal argument relevé par de nombreuses associations et organismes qui soutiennent les jeunes Olim dans leurs procédures d’intégration dans l’Armée, est que la durée du service exigée des nouveaux immigrants représente un réel obstacle à l'Alyah. Aujourd’hui selon les critères officiels de Tsahal, un jeune immigrant arrivé avant l’âge de 18 ans doit servir 3 ans à l’image des israéliens. Pour ceux arrivés en Israël entre 18 et 21 ans, la durée du service exigée varie entre 24 et 30 mois. Après 22 ans, la durée du service s’élève à 6 mois seulement.
Le député Yoni Chetboun, qui préside le Lobby parlementaire de la Knesset a affirmé que la plupart des personnes qui décident de faire leur Alyah sont sionistes et idéalistes. « Cependant, même les personnes sionistes connaissent des difficultés. Il faut comprendre que le service militaire qui est pour nous quelque chose d’évident et de naturel ne l’est pas pour des jeunes qui vivent en Europe ou aux Etats-Unis. Un grand nombre d’entre eux préfèrent annuler ou repousser leur Alyah de quelques années en raison de la durée du service militaire exigée. Il est important de préciser que nous ne comptons absolument pas annuler le service militaire pour les nouveaux immigrants. Il s’agit d’une étape décisive dans le processus d’intégration des nouveaux Olim. J’ai servi dans l’armée en tant que combattant durant 10 ans, je connais l’importance de Tsahal. Cependant, je n’ai pas honte de le dire: les critères actuels ne sont pas adaptés aux nouveaux immigrants ».
Lors de cette commission étaient également présents des responsables du ministère de la Défense, de Tsahal, du Ministère de l’intégration, de l’Agence Juive ainsi que de nombreux organismes et associations qui soutiennent les jeunes Olim dans leurs procédures d’intégration dans l’Armée comme le Cnef, le Bné Akiva Mondial, le mouvement du Beitar, Nefesh Be Nefesh et autres.
Le commandant Guil Ben Shaul responsable du recensement dans Tsahal a déclaré :
« Tsahal n’est pas un obstacle. Au contraire, c’est un excellent moyen d’intégration. Les critères de l’armée sont clairs et nous ne comptons pas les changer pour le moment. Si pour certains, l’armée représente un obstacle à l'Alyah, c’est principalement à cause d’organismes qui créaient la confusion en ne présentant pas comme il se doit les réels critères de l’armée et proposent toutes sortes de « raccourcis ».
Dina Cohen, responsable du lobby francophone au côté du Député Yoni Chetboun a répondu au Commandant Guil Ben Shaul :« La durée du service militaire est un réel obstacle. C’est un problème qui demande à être réglé si nous ne voulons pas perdre des centaines de jeunes. Si vous voulez réellement encourager l'Alyah, il faut s’en donner les moyens et arrêter la politique de l’autruche ».
Le député Yoni Chetboun a rajouté :
« J’ai grandi dans une famille francophone et je peux vous assurer que les jeunes juifs de France sont sionistes et beaucoup d’entre eux seraient prêts à servir dans Tsahal. Cependant, on ne peut pas exiger d’eux de servir comme des israéliens alors qu’en France, les études sont gratuites et le service militaire n’est pas obligatoire ».
Le député Nissim Zéev de Shass qui a également participé au débat a affirmé :
« La durée du service militaire des étudiants de Yéshivot Esder est beaucoup plus courte. Si l’armée est prête à faire ce genre de concessions pour les Yéshivots, il n’y a aucune raison de ne pas ouvrir un curcus adapté aux nouveaux immigrants ».
Pour conclure, le Député Chetboun et le président de la commission le député Yoël Razvozov ont prévu d’initier une rencontre avec le ministère de la défense et le ministère de l’intégration afin de présenter une formule de service raccourci pour les nouveaux immigrants.
Le principal argument relevé par de nombreuses associations et organismes qui soutiennent les jeunes Olim dans leurs procédures d’intégration dans l’Armée, est que la durée du service exigée des nouveaux immigrants représente un réel obstacle à l'Alyah. Aujourd’hui selon les critères officiels de Tsahal, un jeune immigrant arrivé avant l’âge de 18 ans doit servir 3 ans à l’image des israéliens. Pour ceux arrivés en Israël entre 18 et 21 ans, la durée du service exigée varie entre 24 et 30 mois. Après 22 ans, la durée du service s’élève à 6 mois seulement.
Le député Yoni Chetboun, qui préside le Lobby parlementaire de la Knesset a affirmé que la plupart des personnes qui décident de faire leur Alyah sont sionistes et idéalistes. « Cependant, même les personnes sionistes connaissent des difficultés. Il faut comprendre que le service militaire qui est pour nous quelque chose d’évident et de naturel ne l’est pas pour des jeunes qui vivent en Europe ou aux Etats-Unis. Un grand nombre d’entre eux préfèrent annuler ou repousser leur Alyah de quelques années en raison de la durée du service militaire exigée. Il est important de préciser que nous ne comptons absolument pas annuler le service militaire pour les nouveaux immigrants. Il s’agit d’une étape décisive dans le processus d’intégration des nouveaux Olim. J’ai servi dans l’armée en tant que combattant durant 10 ans, je connais l’importance de Tsahal. Cependant, je n’ai pas honte de le dire: les critères actuels ne sont pas adaptés aux nouveaux immigrants ».
Lors de cette commission étaient également présents des responsables du ministère de la Défense, de Tsahal, du Ministère de l’intégration, de l’Agence Juive ainsi que de nombreux organismes et associations qui soutiennent les jeunes Olim dans leurs procédures d’intégration dans l’Armée comme le Cnef, le Bné Akiva Mondial, le mouvement du Beitar, Nefesh Be Nefesh et autres.
Le commandant Guil Ben Shaul responsable du recensement dans Tsahal a déclaré :
« Tsahal n’est pas un obstacle. Au contraire, c’est un excellent moyen d’intégration. Les critères de l’armée sont clairs et nous ne comptons pas les changer pour le moment. Si pour certains, l’armée représente un obstacle à l'Alyah, c’est principalement à cause d’organismes qui créaient la confusion en ne présentant pas comme il se doit les réels critères de l’armée et proposent toutes sortes de « raccourcis ».
Dina Cohen, responsable du lobby francophone au côté du Député Yoni Chetboun a répondu au Commandant Guil Ben Shaul :« La durée du service militaire est un réel obstacle. C’est un problème qui demande à être réglé si nous ne voulons pas perdre des centaines de jeunes. Si vous voulez réellement encourager l'Alyah, il faut s’en donner les moyens et arrêter la politique de l’autruche ».
Le député Yoni Chetboun a rajouté :
« J’ai grandi dans une famille francophone et je peux vous assurer que les jeunes juifs de France sont sionistes et beaucoup d’entre eux seraient prêts à servir dans Tsahal. Cependant, on ne peut pas exiger d’eux de servir comme des israéliens alors qu’en France, les études sont gratuites et le service militaire n’est pas obligatoire ».
Le député Nissim Zéev de Shass qui a également participé au débat a affirmé :
« La durée du service militaire des étudiants de Yéshivot Esder est beaucoup plus courte. Si l’armée est prête à faire ce genre de concessions pour les Yéshivots, il n’y a aucune raison de ne pas ouvrir un curcus adapté aux nouveaux immigrants ».
Pour conclure, le Député Chetboun et le président de la commission le député Yoël Razvozov ont prévu d’initier une rencontre avec le ministère de la défense et le ministère de l’intégration afin de présenter une formule de service raccourci pour les nouveaux immigrants.
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