Moins de quarante-huit heures après la présentation du butin de guerre iranien saisi par la marine israélienne, les membres de l'organisation terroriste le Djihad islamique, soutenu par Téhéran, ont bombardé les villes du sud d'Israël. Plus de quarante missiles ont été lancés visant la population civile. Cette attaque n'a surpris personne, car il était évident que la saisie de la cargaison provoquerait une réaction de la part du djihad islamique. Par ailleurs, le mauvais temps en Israël ces derniers jours ne facilite pas le travail de repérage des lanceurs de roquette effectué par Tsahal, et complique la tâche des opérateurs des batteries anti-missile. La réplique n'a pas tardé et l'armée de l'air israélienne a attaqué une trentaine de cibles dans la bande de Gaza. Selon les statistiques, le nombre de missiles tirés sur Israël a été l'an passé, le plus bas depuis plus de dix ans. Ce calme relatif s'explique par plusieurs raisons. Premièrement, la situation en Egypte ces derniers mois, et la lutte que mène La Caire contre le Frères musulmans, alliés du Hamas, a une influence directe sur sa capacité à agir contre Israël. Deuxièmement, la direction actuelle du Hamas a établi de manière discrète des contacts avec Israël et s'efforce de respecter la trêve, en échange d'allègements du blocus. Depuis quelques mois, Israël a autorisé la levée de ce blocus sur de nouvelles denrées, et matériaux. Troisièmement, la guerre en Syrie et les attaques de plus en plus violentes d'Assad et ses alliés iraniens contre les sunnites créent une tension de plus en plus vive entre le Hamas et les organisations soutenues par l'Iran, comme le djihad islamique. De son côté, l'Iran espérait et espère toujours relancer le conflit en fournissant des armes de longue portée aux Palestiniens et en les encourageant à embraser la région. Le scénario est simple, et toujours le même. Le djihad islamique souhaite provoquer de fortes représailles israéliennes afin d'entraîner le Hamas et les autres branches du terrorisme palestinien dans un affrontement généralisé. C'est le piège dans lequel Israël ne doit pas tomber, il faut savoir jusqu'où ne pas aller trop loin. Malgré les déclarations fermes du Premier ministre israélien, dont les destinataires sont les chancelleries occidentales, qui négocient avec l'Iran, le gouvernement israélien n'a pas intérêt aujourd'hui à envenimer la situation, mais uniquement à dissuader l'adversaire. Si, comme on le pense, ces attaques ne sont que l'expression d'une frustration et n'engagent que les groupes pro-iraniens, on peut penser qu'il ne s'agit que d'une tension passagère, seulement un round supplémentaire, dans la lutte contre un terrorisme intégriste islamiste, qui germe et prolifère dans de nombreuses régions du monde de l'Afrique à l'Extrême-Orient, ou bien est-ce la dernière version du plan d'enfumage conçu par l'Iran pour détourner une fois de plus l'attention des pays occidentaux de son programme nucléaire ?
Hag Pourim Sameakh
Michaël Bar-Zvi Yod Alef Adar bet 5774
Pourquoi des journaliste étranger ne sont pas la pour nous dirent la vérité vrais ou la peur d,un religions pire que tous????
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