Le dictateur de l’entité
arabo-palestiniste appelée « Autorité palestinienne » qui contrôle les
zones A et B de la Judée Samarie suite aux accords d’Oslo signés avec l'Etat d'Israël, Mahmoud
Abbas, aurait supprimé les salaires de 57 fonctionnaires de l’Autorité soupçonnés d’être
proches de son rival politique Mahmoud dahlan, selon une information rapportée par Avi Issacharoff sur le site internet Walla.
57 fonctionnaires vivant dans la
bande de Gaza seraient concernés par cette mesure politique discriminatoire qui
vise à sanctionner et lutter contre le renforcement de Mohamed Dahlan, rival du dictateur Mahmoud Abbas, à la
tête de l’ « Autorité palestinienne » depuis la mort du terroriste
Yasser Arafat. Alors que Dahlan aurait renforcé dernièrement ses activités dans
la bande de Gaza et dans les zones sous occupation de l’ « Autorité
palestinienne » avec l’aide de l’Egypte voisine, la mesure du dictateur
Abbas, qui aurait pris effet depuis le 1er novembre, intervient peu
avant l’ouverture du 7e comité général du Fatah, censé se tenir à la
fin du mois.
Les 57 fonctionnaires sont
soupçonnés par Abbas de soutenir Mahmoud Dahlan, devenu le plus grand rival d’Abbas
depuis son expulsion de Ramallah par ce dernier en janvier 2011. Abbas
chercherait par là même à sanctionner le renforcement de Dahlan obtenu avec l’aide
de l’Egypte. Selon des proches de Mahmoud Abbas, rapporte le site Walla, le
dictateur aurait l’intention de poursuivre sa politique discriminatoire en
bloquant les salaires de près de 500 fonctionnaires, tous considérés comme des
proches et soutiens de Dahlan.
Dahlan aurait entrepris des
contacts avec le Hamas, régnant dans la bande de Gaza, et pourrait répondre par
des manifestations dans la bande de Gaza et ailleurs à l’occasion du comité
prévu à Gaza pour le 29 novembre, afin de tenter de le délégitimer. La crise s’amplifierait
notamment au Fatah depuis que l’Egypte aurait entrepris de renforcer Dahlan au détriment
d’Abbas.
Au fond, ces luttes entre clans
et tribus arabo-palestinistes n’auraient aucun intérêt si elles n’étaient une
illustration de la façon dont se règlent les rivalités politiques au sein de la
dictature de la dite « Autorité palestinienne ». Curieusement pourtant, c’est à elle que la
gauche et l’extrême gauche – si prompts à dénoncer toute volonté supposée de
pouvoir du Premier ministre israélien -, souhaiteraient remettre les clés d’un
23e Etat arabiste colonialiste. Le caractère dictatorial et non
démocratique de la dite « Autorité palestinienne », qui n’est plus à
prouver, ne semble pas les déranger lorsqu’ils rencontrent Mahmoud Abbas à
Ramallah et soutiennent la création d’un Etat dictatorial sous contrôle de l'AP. Selon la logique racialiste
de cette gauche soumise et renonciatrice, seul lui importe de se séparer de la
population arabophone de Gaza et de Judée Samarie, peu importe les conséquences
pour ces populations, de sorte qu'elle n'ait surtout pas à se salir les mains - ce que demande toujours toute évolution du monde vraiment progressiste-, et afin de pouvoir
sauvegarder une petite démocratie toujours plus repliée sur son Etat abri – foyer, dans une
logique de ghettoïsation, dont on ne sait où elle s'arrêterait puisque d'autres revendications sur la même logique racialiste ne manquerait alors pas d'émerger en Galilée, dans le Néguev ou ailleurs si la population arabophone en venait à devenir majoritaire dans certaines parties de ces régions. Aussi, même la sauvegarde de cette démocratie du "petit Israël" reste toujours à prouver compte tenu de l’échec
que constitue le retrait d’Israël de la bande de Gaza et du danger que
constituerait un nouveau retrait pour la
sécurité d’Israël.
Dans ces conditions il est par conséquent difficile de croire que la création d'un 23e Etat arabiste colonialiste en Judée et Samarie, souhaité par la gauche israélienne et la quasi-totalité de la dite "communauté internationale", presque comme un seul homme, serait une avancée pour la démocratie dans le monde, les droits de l'homme (et de la femme), et tout simplement un monde meilleur. Aussi plutôt que de répéter qu'il est "urgent" d'appliquer une "solution à deux Etats", le monde ferait bien de réfléchir à comment éviter de répéter d'autres catastrophes, et d'envisager d'autres solutions sans tabou ni préjugé idéologique.
Méïr Ronen - Francis-info
15 novembre 2016
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