Les dernières déclarations du numéro 1 nord-coréen avaient étonné et nombreux s'étaient laissés aller à penser à la fin du régime, de l'opposition entre les deux Corée et à la fin de la menace. La Corée du Nord il est vrai, n'a pas de conflit aux racines profondes avec le sud ou avec le reste du monde. Le conflit qui perdure prend sa source dans la guerre de Corée des années 50 et l'installation du régime communiste stalinien. Si celui-ci tombait, on peut imaginer que la lune de miel commencerait. Mais avec un nouvel essai nucléaire en Corée du Nord, la réconciliation et la paix sont encore peut-être assez loin.
L'essai en Corée du nord condamné
La condamnation a été unanime dans le monde. En dehors des Etats-Unis et de l'Europe, la Russie, la Chine et même l'Iran ont promptement réprouvé mardi l'essai nucléaire effectué dans la nuit par la Corée du Nord. Le tir a suscité l'indignation à peu près partout et tous y sont allés de leur petite phrase : «Profondément» réprouvé par la Russie, «extrêmement regrettable» pour le Japon et «provocateur» pour la Maison-Blanche. «Condamnant profondément» l'initiative nord-coréenne, la Russie a déploré «une violation des résolutions onusiennes». De son côté, François Hollande a également condamné «avec la plus grande fermeté» ce nouvel essai nucléaire, exhortant «la Corée du Nord à se conformer sans délai à ses obligations internationales». Le chef de l'Etat a aussi ajouté que «la France appuiera une action ferme au Conseil de sécurité des Nations unies et travaille en ce sens avec ses partenaires».
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