Quinze mois après la chute du gouvernement Berlusconi sous la pression des marchés financiers, l'ancien homme fort de l'Italie, allié à la Ligue du Nord, réussit un nouveau coup de force et se hisse à la première place au Sénat. L'Italie serait face à une impasse politique majeure, sans aucune majorité claire et de nouvelles élections pourraient avoir lieu.
Silvio Berlusconi, le retour |
Les résultats au Sénat en Italie
Selon des chiffres du ministère de l'Intérieur portant sur plus de 99,9% des bureaux de vote, c'est Silvio Berlusconi, allié à la Ligue du Nord, qui arrive en tête au Sénat en termes de sièges devant la gauche italienne, contrairement à toutes les prévisions qui donnaient une légère avance à la coalition de Pier Luigi Bersani (Parti démocrate). Au final la gauche remporte 97 sièges avec 31,63% des voix, contre 110 à la droite avec des votes mieux répartis même si celle-ci n'obtient que 30,71% des voix sur l'ensemble du pays. Le mouvement de Beppe Grillo réussit lui aussi son pari et arrive en troisième position avec environ 25 % des suffrages. Le centre-gauche de Mario Monti en revanche est loin derrière avec 9.2% des voix. Une chose est sûre, Mario Monti ne sera plus chef de gouvernement. Mais, aucune coalition n'ayant atteint le seuil des 158 sièges nécessaires pour une majorité au Sénat, le Parlement italien risque d'être difficilement gouvernable.
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