Le rabbin Du Mur Occidental (Kotel) et des lieux saints d’Israël Shmuel Rabinowitz a promis en réponse à un appel lancé par la députée à la Knesset Aliza Lavi (Yesh Atid) et par le président de l’Agence Juive Natan Sharansky, nommé par le gouvernement pour s’occuper de cette affaire, qu’aucune femme ne serait arrêtée pour avoir dit le Kaddish au Kotel ou dans un lieu saint.
Cette promesse intervient peu après que le commandant de police du district de Jérusalem ait annoncé des mesures coercitives à l’encontre de ces femmes qui lisent le Kaddish.
Ces déclarations font suite aux remous provoqués par les femmes du Kotel, un mouvement non orthodoxe de femmes priant au mur des lamentations, portant les Tefillins et lisant le kaddish.
L’affaire s’était d’autant plus corsée lorsque trois députées de la Knesset, se joignant au mouvement des femmes du Kotel, avaient été interpellées par la police, qui ignorait leur identité.
Nathan Sharansky aurait été furieux d’apprendre les déclarations du commandant de police alors même qu’il s’apprête à se rendre aux Etats-Unis, où il tiendra une série de réunions avec des représentants de la communauté juive dans le but d’arriver à un plan acceptable pour la prière au Mur Occidental. Il avait indiqué par ailleurs, après sa rencontre avec le rabbin Shmuel Rabinowitz qu’une solution serait trouvée pour que chaque juif puisse prier au Kotel selon ses coutumes.
La promesse faite par le rabbin des lieux saints semble ne pas avoir pour le moment emporté l’adhésion des femmes de l’organisation selon qui le rabbin est la personne qui tire les ficelles et le vrai commandant sur le terrain, et donc le responsable des dernières interventions de la police. Le groupe a déclaré dans un communiqué que ses membres apprécient le soutien du public israélien "qui prouve que la pression publique - en Israël et à l’étranger - va conduire à la libération du Mur occidental, de sorte que les femmes soldats seront autorisées elles aussi à chanter l’Hymne national, que les filles qui célèbrent leur bat mitzvah seront appelées à lire la Torah, et que les femmes seront autorisées à porter un châle de prière et à prier à haute voix."
Les femmes du Kotel ont ajouté qu’à partir de maintenant elles finiraient toutes les prières de début du mois en chantant l’hymne national d’Israël, "Hatikva", et qu’elles inviteraient le public à se joindre à elles pour la prière du premier jour du mois de Iyar.
La députée Aliza Lavi (Yesh Atid) aurait elle aussi travaillé en coulisse à calmer le jeu. Lavi aurait discuté avec la présidente des femmes du Kotel, Anat Hoffman, ainsi qu’au rabbin Rabinowitz, et aurait réussi à obtenir que la récitation de la prière du Kaddish par les femmes soit autorisée comme elle le fut dans le passé.
Elle a indiqué qu’il s’agissait d’une "solution spécifique à un problème complexe global, qui doit être résolu dès que possible" avant d’ajouter, "il ne faut pas se retrouver avec une situation dans laquelle le Kotel devienne régulièrement un outil et un lieu de conflits, et je travaille pour réorganiser la place du Mur occidental de sorte que chaque femme et chaque homme puisse être en mesure de visiter le Mur et d’y prier. "
Elle a affirmé qu’une "solution ne sera atteinte que grâce à un dialogue et la compréhension entre les parties. Aujourd’hui, il a été prouvé que le dialogue reste la seule voie qui mène au changement.
Le rabbin Rabinowitz a déclaré de son côté à Ynet que le site sacré ne doit pas se transformer en un site de protestation, et qu’il avait donc demandé de ne pas appliquer l’interdiction faite aux femmes de réciter le Kaddish, bien que l’acte soit interdit par une décision de la Haute Cour de Justice.
Il a indiqué qu’il avait également détourné trois groupes ultra-orthodoxes qui cherchent à créer une contre-manifestation mensuelle à celle des femmes du Kotel, et leur avait demandé de s’abstenir de manifester afin de ne pas déclencher de nouveau conflit.
Mais dans le même temps, le major-général du district de Jérusalem Yossi Parienti a indiqué que des mesures seraient prises et que la police appliquerait strictement la décision de justice de 2005. Le procureur Yaakov Shapira de la section de législation du ministère a ajouté par ailleurs que l’interdiction prononcée par le tribunal contre les pratiques des femmes du Kotel (Tefilins, taliths, etc), comprenait également la prière du Kaddish.
Anat Hoffman a déclaré en réponse qu’elle a été choquée de recevoir la lettre du Major-général Parienti, ajoutant que les femmes du Kotel continueraient de dire le Kaddish pour leurs proches "avec dévouement et une grande intention" malgré l’interdiction. "Prévenir les femmes de dire le Kaddish est un acte insensé découlant uniquement de considérations d’hégémonie et de l’étroitesse d’esprit du rabbin du Mur occidental rabbin" a-t-elle déclaré.
Misha Uzan - JForum / Correspondant spécial en Israël
Ces déclarations font suite aux remous provoqués par les femmes du Kotel, un mouvement non orthodoxe de femmes priant au mur des lamentations, portant les Tefillins et lisant le kaddish.
L’affaire s’était d’autant plus corsée lorsque trois députées de la Knesset, se joignant au mouvement des femmes du Kotel, avaient été interpellées par la police, qui ignorait leur identité.
Nathan Sharansky aurait été furieux d’apprendre les déclarations du commandant de police alors même qu’il s’apprête à se rendre aux Etats-Unis, où il tiendra une série de réunions avec des représentants de la communauté juive dans le but d’arriver à un plan acceptable pour la prière au Mur Occidental. Il avait indiqué par ailleurs, après sa rencontre avec le rabbin Shmuel Rabinowitz qu’une solution serait trouvée pour que chaque juif puisse prier au Kotel selon ses coutumes.
La promesse faite par le rabbin des lieux saints semble ne pas avoir pour le moment emporté l’adhésion des femmes de l’organisation selon qui le rabbin est la personne qui tire les ficelles et le vrai commandant sur le terrain, et donc le responsable des dernières interventions de la police. Le groupe a déclaré dans un communiqué que ses membres apprécient le soutien du public israélien "qui prouve que la pression publique - en Israël et à l’étranger - va conduire à la libération du Mur occidental, de sorte que les femmes soldats seront autorisées elles aussi à chanter l’Hymne national, que les filles qui célèbrent leur bat mitzvah seront appelées à lire la Torah, et que les femmes seront autorisées à porter un châle de prière et à prier à haute voix."
Les femmes du Kotel ont ajouté qu’à partir de maintenant elles finiraient toutes les prières de début du mois en chantant l’hymne national d’Israël, "Hatikva", et qu’elles inviteraient le public à se joindre à elles pour la prière du premier jour du mois de Iyar.
La députée Aliza Lavi (Yesh Atid) aurait elle aussi travaillé en coulisse à calmer le jeu. Lavi aurait discuté avec la présidente des femmes du Kotel, Anat Hoffman, ainsi qu’au rabbin Rabinowitz, et aurait réussi à obtenir que la récitation de la prière du Kaddish par les femmes soit autorisée comme elle le fut dans le passé.
Elle a indiqué qu’il s’agissait d’une "solution spécifique à un problème complexe global, qui doit être résolu dès que possible" avant d’ajouter, "il ne faut pas se retrouver avec une situation dans laquelle le Kotel devienne régulièrement un outil et un lieu de conflits, et je travaille pour réorganiser la place du Mur occidental de sorte que chaque femme et chaque homme puisse être en mesure de visiter le Mur et d’y prier. "
Elle a affirmé qu’une "solution ne sera atteinte que grâce à un dialogue et la compréhension entre les parties. Aujourd’hui, il a été prouvé que le dialogue reste la seule voie qui mène au changement.
Le rabbin Rabinowitz a déclaré de son côté à Ynet que le site sacré ne doit pas se transformer en un site de protestation, et qu’il avait donc demandé de ne pas appliquer l’interdiction faite aux femmes de réciter le Kaddish, bien que l’acte soit interdit par une décision de la Haute Cour de Justice.
Il a indiqué qu’il avait également détourné trois groupes ultra-orthodoxes qui cherchent à créer une contre-manifestation mensuelle à celle des femmes du Kotel, et leur avait demandé de s’abstenir de manifester afin de ne pas déclencher de nouveau conflit.
Mais dans le même temps, le major-général du district de Jérusalem Yossi Parienti a indiqué que des mesures seraient prises et que la police appliquerait strictement la décision de justice de 2005. Le procureur Yaakov Shapira de la section de législation du ministère a ajouté par ailleurs que l’interdiction prononcée par le tribunal contre les pratiques des femmes du Kotel (Tefilins, taliths, etc), comprenait également la prière du Kaddish.
Anat Hoffman a déclaré en réponse qu’elle a été choquée de recevoir la lettre du Major-général Parienti, ajoutant que les femmes du Kotel continueraient de dire le Kaddish pour leurs proches "avec dévouement et une grande intention" malgré l’interdiction. "Prévenir les femmes de dire le Kaddish est un acte insensé découlant uniquement de considérations d’hégémonie et de l’étroitesse d’esprit du rabbin du Mur occidental rabbin" a-t-elle déclaré.
Misha Uzan - JForum / Correspondant spécial en Israël
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