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Discours de Binyamin Netanyahou dédiés aux morts pour Israël


Citoyens d’Israël,

La semaine dernière, j’ai rencontré un groupe de garçons et de filles dont les pères sont tombés dans l’exercice de leurs fonctions et suite à des actes de terrorisme. Ces merveilleux jeunes représentent à mes yeux toutes les couches de la société israélienne.


Des Juifs et des non-Juifs dont les vies ont été endeuillées : fils et filles, pères et mères, frères et soeurs, veuves et veufs. J’ai regardé ces enfants et me suis dit, ils sont si jeunes !

Avant même qu’ils ne connaissent l’âge adulte, le deuil les a envahis. L’un de ces enfants n’a même jamais vu son père, tombé lorsqu’il était dans le ventre de sa mère. Il n’a pas eu la chance de connaître son père, son âme, sa personnalité. Ils n’ont pas pu profiter des conseils d’un père et de la chaleur paternelle, qui sert plus tard dans la vie.

Je les ai regardés et j’ai été inondé de questions : comment faire face au terrible sentiment de manque ? Au fait qu’ils sont différents des autres enfants ? A la terrible douleur de leurs mères ?
Nous en avons parlé, d’abord timidement, puis la discussion s’est ouverte progressivement. L’un des garçons m’a demandé : "Comment faites-vous face à la perte de votre frère ?" J’ai répondu honnêtement : "Je ne sais pas comment conseiller quelqu’un face à une telle perte. "Maman dit que nous devons aller de l’avant", a dit quelqu’un d’autre. Je me suis souvenu de l’héroïsme de ma mère lorsqu’elle a perdu son fils aîné, et il a repris : "Votre mère est une héroïne." On a demandé : "Est-ce que ça vous endurci ? Je me suis arrêté, j’ai pensé, puis j’ai dit : "D’une certaine façon oui. Parce qu’il n’y a presque rien qui puisse se comparer à de telles douleurs."

Il y avait des enfants qui ne voulaient pas en parler du tout. Je leur ai dit que je les comprenais, parce que la perte de la parole est le signe de sentiments forts qui peuvent nous paralyser. Chaque famille a son chagrin. Toutefois nous savons que malgré notre douleur commune, il y a la vie avant et après, que rien ne sera plus jamais la même chose, qu’il n’y a pas de véritable remède et aucun confort.
Mais peut-être que la réponse à la mort, c’est la vie elle-même - la vie de chacun de nous, et la vie du pays et du peuple. Et la vie de notre pays est une chose merveilleuse, qui n’est pas évidente. Depuis la naissance d’Israël, de nombreuses forces œuvrent à notre destruction. Ils ont échoué dans leur plan. Ils n’y arriveront jamais.

Regardez autour de vous cette merveille appelée l’Etat d’Israël : la Jérusalem reconstruite, l’animation de Tel Aviv, la floraison de Haïfa, leNéguev et la Galilée dans leur nouvel élan. L’État d’Israël est une lumière de stabilité et de progrès. Notre succès a été obtenu grâce à vous, citoyens d’Israël.

La Fondation d’une génération, à travers les générations qui ont continué à construire et à créer, pour notre génération, à nous. Les menaces contre nous, autour de nous, n’y feront rien et Tsahal est plus fort que jamais aujourd’hui.

Nous allons continuer à renforcer notre force, nous allons continuer à espérer et à travailler pour la paix avec nos voisins, et nous continuerons à défendre notre pays.

Et pourtant, nous savons que nous sommes venus ici sans volonté d’envoyer nos soldats se battre pour notre existence, et sans avoir à payer le prix de la perte de nos meilleurs fils et filles. Il faut toujours se rappeler et c’est pourquoi nous célébrons la Journée de l’Indépendance chaque année après la journée de souvenir pour nos soldats tombés – nous célébrons ceux qui ont survécu à la bataille et ceux qui ont donné leur vie.

Avec les yeux larmoyants et le cœur plein de fierté, nous saluons ceux qui sont tombés, nos aimés héros d’Israël.

Binyamin Netanyahou

Traduit et adapté de l’hébreu par Misha Uzan / JForum - Correspondant spécial en Israël

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