Un fait divers sans précédent s’est produit dernièrement en Algérie. Le Chef de l’Etat algérien est sorti de sa léthargie pour rendre un hommage appuyé aux forces de sécurité qui sont intervenues sur le site gazier d’In Amenas tuant ou provoquant la mort de près de 34 otages étrangers.
Par Farid Mnebhi, Citizenkane.fr
L'Algérie face aux islamistes
Le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a, en effet, estimé, selon une dépêche de l’APS datée du 23 février 2013, dans un message aux travailleurs transmis le 19 février 2013, en évoquant l'attaque meurtrière d'un site gazier d’In Amenas en janvier 2013, que la sécurité du pays avait été mise en danger par la situation au Mali.
Dans ce message, il s’est incliné sur la mémoire des personnes qui ont perdu leur vie dans cette dramatique prise d’otages plus d’un mois après. Un geste qui relève plus de l’insulte pour les morts et les familles des victimes que de la compassion, notamment lorsqu’il exprime «son admiration et sa gratitude à ceux qui, par leur sang-froid et leur attitude courageuse, ont permis la sauvegarde des installations et de l'outil de production», à savoir l’armée algérienne qui a fait un carnage.
Il est devenu clair, par cette déclaration présidentielle, que la sauvegarde de l’usine d’In Amenas était la priorité et la vie des otages des peanuts. ... http://p.ost.im/p/dHD7AM
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