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Elections et violences : 2012 comme 1994?

La Saint Sylvestre 2012 a donc eu lieu. Avec elle ses festivités, ses violences et ses mesures bidon.
La carte des émeutes de 2006
Par muzan pour Francis-info
Pas de chiffre de voitures brulées en 2012
1200? 1193? 2158? Progression? Baisse ? Stagnation?  Non, on ne saura pas. Depuis le règlement de Brice Hortefeux, ancien ministre, qui voulait éviter les concours de voitures brûlées dans toute la France, sous Guéant qui reprend à son compte cette mesure, on ne saura pas combien de voitures ont été brûlées pendant la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2012.
Moins de violences en 2012?
Si on en croit la préfecture de police de Paris (PP), la nuit de la Saint-Sylvestre à Paris s'est déroulée sans incident majeur. Vraiment? On pourrait poser qu'est-ce qu'un incident majeur? Mais on comprend mieux cette affirmation lorsqu'on sait que les émeutiers habitués à venir troubler les soirées, n'ont pas pu atteindre le centre de Paris. En effet, 171 personnes ont été interpellées dans la nuit en région parisienne. 75 personnes secourues, 3 policiers blessés. On a vu pire, c'est vrai. A La-Queue-les-Yvelines par exemple, dans les Yvelines, une bagarre a opposé environ 80 personnes, une personne a été grièvement blessée et deux légèrement. Les quarante gendarmes mobilisés pour les séparer ont relevé des identités, mais sans même les interpeller. Visiblement on interpelle lorsque les émeutiers nuisent aux petits bourgeois parisiens, mais s'ils restent tout casser dans leur banlieue pourrie, les flics savent que ça ne sert à rien.
2012 et 1994
Mais comme on ne connaîtra pas le nombre de voitures brûlées, on ne saura pas exactement ce qu'il en est. Et puis peut-être que le fait de ne pas divulguer le chiffre a cassé la mode des voitures brûlées. Sait-on jamais! Reste que cette mesure de façade ne résout rien. Il faut croire que les ministres sont abonnés à des mesures qui ne servent à rien. Pour exemple, un ami me rappelait il y a peu une mesure de 1994, par le ministre de l'éducation … à l'époque un certain François Bayrou. Suite à une violence caractérisée dans une école il avait lancé la journée de discussion sur la violence dans les classes. Comme si les débiles mentaux qui font la chasse aux sacs, qui rackettent les gosses ou qui violent les filles en meute allaient s'asseoir en classe pour en parler. Bayrou ne savait-il pas que ces énergumènes ne vont pas en classe, et de toute façon ne savent pas parler? … Telle était le genre de mesures bidon qu'on pratiquait alors contre l'augmentation de la délinquance. En 2012, on n'a pas tellement évolué. Espérons que Bayrou a au moins compris l'absurdité d'une telle mesure en 2012.

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